Le muscle Tibial Postérieur peut faire souffrir au quotidien et durant une activité sportive si rien n’est fait. Il faut consulter rapidement pour éviter une aggravation de la douleur.
C’est quoi le muscle tibial postérieur?
Ce muscle s’insert au niveau du tibia sur sa face postérieure. Il va ensuite passer derrière la malléole interne dans une gaine puis trouver sa terminaison sur la face plantaire de plusieurs os du pied. Sa fonction principale est de « maintenir » la voute plantaire. Il permet de stabiliser le pied et de contrôler la pronation du pied, c’est-à-dire l’effondrement de la voute plantaire. Il permet également l’inversion du pied mouvement antagoniste de la pronation.
Pourquoi on a mal au Muscle Tibial Postérieur?
La tendinopathie du tibial postérieure vient le plus souvent à la suite d’une hyper sollicitation qui provoque des micro-ruptures du tendon. La douleur ressentie est généralement d’un seul côté. Cette douleur aura tendance à s’installer et devenir permanente.
A l’examen clinique le Podologue par des palpations permettra de localiser la douleur et de dire avec précision que le tendon est sensible. Le diagnostic est donc clinique et il peut être conforté par un examen complémentaire type IRM ou Ecographie.
De nombreux facteurs favorisants classiques existent comme une mauvaise hydratation, manque d’échauffement, étirement… Mais au niveau de la Podologie, les plus intéressants sont les troubles statiques et les troubles dynamiques.
La douleur peut être d’origine inflammatoire avec des douleurs la nuit, et apporter des complications.
Qui peut avoir mal? Sportif et Non Sportif
Une rupture du tendon du muscle tibial postérieur est possible à la suite d’un mouvement forcé, violent parfois. Elle peut se produire chez les jeunes comme les personnes reprenant le sport.
Et le Podologue dans tout ça?
Pour ce type de douleur une consultation chez le Podologue est conseillée. En effet avec les semelles orthopédiques de très bons résultats sont obtenus. Les semelles orthopédiques auront pour but « d’aider » le muscle tibial postérieur, de le mettre au « repos » en limitant les troubles statiques et dynamiques que le Podologue du Sport retrouve durant l’examen. Il s’agit avec l’aide des semelles orthopédiques de limiter l’effondrement de l’arche interne du pied et de limiter les rotations du membre inférieur. Les semelles orthopédiques ont une véritable action biomécanique.